Cérémonie d’ouverture des JO 2024 à Paris : un triomphe de diversité avec Aya Nakamura comme symbole
Retour sur la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques 2024 à Paris : une prestation mémorable d’Aya Nakamura et Axelle Saint-Cirelle. Alliant modernité, symbolisme et traditions françaises, elles ont captivé le public. La cérémonie a célébré l’inclusion et l’héritage culturel de la France, avec Perec et Teddy Riner portant la flamme olympique.
–
Editorial de Philippe Spider Liondjo
–
Ce n’est pas une artiste que je mets dans mon top 100… mais, juste pour me gausser des racistes de tous bords, voici ce que je retiens de la prestation d’Aya Nakamura.
Lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris, elle a marqué les esprits par une prestation mémorable qui a su allier modernité, symbolisme et hommage aux traditions françaises. Le choix des lieux, la sélection des chansons et son accompagnement par la Garde républicaine ont été des éléments clés pour rehausser cette performance.
Le Pont des Arts, connu pour être un symbole d’amour et de culture, a offert un cadre pittoresque et romantique pour le début de la cérémonie. En choisissant ce lieu, la cérémonie a mis en avant l’un des sites les plus emblématiques de Paris, rappelant son héritage culturel et son importance en tant que capitale de l’amour et des arts.
L’Institut de France, abritant l’Académie française, a été un autre choix significatif. Ce lieu est le gardien de la langue française et des arts, et en le mettant en lumière, la cérémonie a rendu hommage à l’héritage intellectuel et culturel de la France. La présence d’Aya Nakamura, artiste moderne et internationale, sur cette scène traditionnelle symbolisait le pont entre le passé et le présent, montrant que la France est fière de son histoire tout en étant résolument tournée vers l’avenir.
L’accompagnement par la Garde républicaine a ajouté une dimension solennelle et officielle à la prestation d’Aya Nakamura. Cette institution, chargée de la protection des institutions de la République, est un symbole de tradition et de rigueur. Son inclusion dans la performance a mis en valeur le respect des valeurs républicaines et l’importance de la culture populaire contemporaine.
Aya Nakamura a interprété plusieurs de ses succès, dont “Djadja” et “Pookie”, des titres qui ont connu un succès international. Ces chansons, avec leurs rythmes entraînants et leurs paroles accessibles, ont su captiver un public mondial tout en représentant la diversité et la richesse de la scène musicale française contemporaine. Le choix de ces titres reflétait également l’impact global de la musique française moderne, capable de transcender les frontières et de rassembler les gens.
La présence d’Aya Nakamura à cette cérémonie d’ouverture illustre parfaitement l’inclusion et la diversité, valeurs chères aux Jeux Olympiques. En tant qu’artiste d’origine malienne et figure majeure de la musique urbaine, elle représente une France multiculturelle et inclusive. Sa performance a démontré que les JO de Paris ne se contentent pas de célébrer les athlètes, mais aussi la culture, l’art et la diversité du pays hôte.
En somme, la prestation d’Aya Nakamura lors de la cérémonie d’ouverture des JO de Paris a été un moment fort, riche en symbolisme et en émotion. En choisissant des lieux emblématiques, en s’entourant de la Garde républicaine et en interprétant des chansons phares, elle a su captiver le public tout en honorant la tradition et en célébrant la modernité. Cette performance restera sans doute dans les annales comme un exemple brillant de la manière dont la culture contemporaine peut s’inscrire harmonieusement dans des événements mondiaux aussi prestigieux que les Jeux Olympiques.
À celles et ceux qui la critiquent et la dénigrent, lui déniant une once de talent, allant jusqu’à faire des allégories avec McDonald’s et les restaurants gastronomiques 5 étoiles au Michelin, je vous le dis, elle a marqué cette cérémonie.
Play-back vous avez dit ? Oui, elle était en play-back, tout comme Lady Gaga qui a fait un cover remix de “Mon truc en plumes” de Zizi Jeanmaire, mais là, on ne vous entend pas regimber… Et que dire de la prestation de Philippe Katerine en Bacchus invitant, lui aussi en play-back désynchronisé, tout le monde à se mettre tout nu ?
Vous dites que vous ne comprenez pas les mots d’Aya et pour cela vous la considérez comme indigne d’être une des têtes d’affiche de cette cérémonie, mais je vous retourne votre incompréhension quand j’ai eu, moi, mes oreilles violemment agressées par les hurlements incongrus et dissonants d’un groupe de braillards hirsutes du nom de Gojira…
Bref… le top de cette cérémonie, c’est la mezzo-soprano Axelle Saint-Cirel, éblouissante de puissance symbolique, c’est de voir tous ces étrangers (selon les vues zemouristico – lepenistico – bardelinico – rn) qui ont pris la place… Perec et Riner qui allument la vasque olympique… Haha… le grand remplacement ?
En fait, tout comme l’équipe (ou les équipes) de France le sont, cette cérémonie montre au monde que cette France est une composition de talents issus de son passé de colonisateur. Même si la cérémonie a eu des moments très, trop longs, c’était pas mal.
Allez, maintenant c’est Citius, Altius, Fortius !
–
–