
FANON : Projection d’un film rare, un événement unique à Genève

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Un biopic rare et nécessaire sur Frantz Fanon arrive à Genève pour une projection unique au Cinelux. Encore peu diffusé en France, quasi invisible en Suisse, ce film fort réveille les mémoires et questionne nos héritages postcoloniaux. Un rendez-vous engagé à ne pas manquer, suivi d’un débat avec Kanyana Mutombo, acteur majeur des luttes contre le racisme anti-Noir.
Très peu distribué en France et encore moins en Suisse, FANON est un biopic percutant et nécessaire sur l’un des penseurs les plus radicaux de la lutte anticoloniale. Ce film-événement, encore largement méconnu du grand public, est proposé en exclusivité à Genève, dans la salle engagée du Cinelux, pour une projection unique le mercredi 21 mai à 20h00.
Une occasion exceptionnelle de (re)découvrir le parcours de Frantz Fanon, figure centrale des luttes pour la libération et la dignité humaine. Un rendez-vous à ne pas manquer, tant pour la force du film que pour le débat qu’il suscite.
La séance sera suivie d’une discussion avec Kanyana Mutombo, directeur de l’Université populaire africaine de Genève (UPAF) et secrétaire général du CRAN Suisse, l’Observatoire du racisme anti-Noir.
Un événement en collaboration avec UPAF.CH et le CETIM.
Réservez vos places dès maintenant via le lien.
Pour en savoir plus…
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Un film qui ne se contente pas de raconter, mais qui éveille les consciences
Il y a des films qui ne se contentent pas de raconter, mais qui éveillent l’esprit. Des œuvres rares qui frappent juste, soulèvent les consciences, et laissent le public suspendu, bouleversé. FANON est de ceux-là.
Ce film n’est pas simplement un biopic : c’est un cri, une secousse, une mémoire réactivée. Il nous plonge dans un moment charnière de l’Histoire, à travers la trajectoire fulgurante de Frantz Fanon, un homme dont la pensée continue de résonner aujourd’hui à travers ces ouvrages.(Les damnés de la terre, Peau noire, masques blancs, Peau noire, masques blancs)
Un homme, une pensée, une lutte
Frantz Fanon, psychiatre français originaire de la Martinique, vient d’être nommé chef de service à l’hôpital psychiatrique de Blida, en Algérie. Nous sommes en pleine guerre d’indépendance. Ses méthodes, humanistes et novatrices, contrastent violemment avec celles de ses confrères, figés dans un système colonial oppressif. Très vite, son engagement dépasse les murs de l’hôpital : Fanon entre en résistance.
FANON est un biopic au cœur de la guerre d’Algérie, où se livre un combat au nom de l’Humanité. Le film raconte comment un homme choisit de ne plus se taire, de se dresser face à l’injustice, quel qu’en soit le prix.
Une projection déjà historique
À l’avant-première de FANON, un silence puissant a envahi la salle. Personne ne voulait partir. Le public, debout, a salué la force du jeu des acteurs, la ténacité du producteur, et l’engagement sans faille de la distributrice du film.
Jean-Claude Barny, le réalisateur, a été assailli de questions, de remerciements, d’émotions. Son choix audacieux de porter à l’écran cette figure trop peu connue de l’histoire de France, avec autant de justesse et de dignité, a touché en plein cœur.
Une œuvre intense et nécessaire
La mise en scène est viscérale, l’esthétique soignée, le rythme haletant. Mais plus encore, FANON fait ressentir. Il ne laisse aucun répit au spectateur, le force à penser, à voir, à sentir l’Histoire qui palpite à l’écran. C’est un cinéma qui bouscule, qui soigne, qui engage.
Une mémoire vivante, un acte de résistance
FANON n’est pas seulement un film. C’est un geste fort, une parole libérée, une mémoire en marche. Il nous parle du passé, mais aussi du présent : de ceux qu’on invisibilise, des luttes qu’on oublie, des voix qu’on tente encore de faire taire.
Y assister, c’est participer. C’est faire vivre une histoire commune. C’est refuser l’oubli.
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Allez voir FANON. Pour comprendre. Pour ressentir. Pour transmettre.
Car certaines vérités doivent être criées, entendues, et partagées. Pour l’instant le film est diffusé en France voisine mais nous vous tiendrons informé dès qu’il sera en Suisse.
Une critique MIA de Ketchassi Valérie
